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 [ Prologues ]

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Elysius Belaguez
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Elysius Belaguez


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Race: Elyséen
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MessageSujet: [ Prologues ]   [ Prologues ] Icon_minitimeDim 24 Juil 2011 - 17:39


les événements s'étaient enchaînés rapidement, et le mercenaire avait traîné ses guêtres jusqu'à Verteron
pour sonder au claire l'arbre qui cachait la foret derrière cette enquête.
Après une entrevus lapidaire avec quelques gardes, Il quittait la citadelle et se rendait jusqu'au manoir
qu'il avait pris soin de localiser. L'information était un luxe qui se raréfiait, mais ses derniers renseignements s'étaient montrés justes et fiables :

[ Prologues ] Screen11

Devant la grande porte de la bâtisse, il stoppa son pas lourd.
Écartant l'un des battant d'un revers, il entra dans une démarche modérée, et découvrit un décor auquel
il s'attendait.

Le corridor, autrefois baigné de lumière était sombre et poussiéreux.
A ses pieds, les dalles couvertes de gravats de pierre blanche par endroits
laissaient glisser sur leur dos la lueur d'un rayon de lune qui filtrait par la brèche béante au plafond.
Certains tableaux parmi ceux qui demeuraient encore, étaient renversés sur le sol.
D'autres, manifestaient leur présence séculaire par les restes de l'ombre qu'ils avaient imprimés sur les murs.

Il traversa la pièce, qui le mena plus loin jusqu'à une terrasse ou un cercle sur le sol présentait
ce qui avait du siéger la auparavant, une table et quelques chaises.
Le domaine certainement riche et commode autrefois avait été pillé de fond en cale
et navrement laissé à l'abandon.
Tandis qu'un sourcil perplexe s'arquait sur son visage sculptural, il s'étonna de la promptitude
et de l’efficacité qu'avait mis tout ce beau monde et ces beaux objets à disparaître dans un typhon de fourbi.
Comme si quelqu'un s'était soigneusement occupé de dérober à la volée le moindre objet de valeur
qu'il serait aisément possible de revendre. Il se demanda un instant si des domestiques avaient vécu là.
Enfin, il se déplaça jusqu'à l'endroit ou il pourrait réellement oeuvrer son travail.


Braquant sur le sol son regard minéral à l'endroit ou gisait jadis la victime
il ménagea sa réflexion quelques instants et songea que le responsable
avait du se figurer sacrément coriace pour se débarrasser d'un homme doté de l’expérience des années
sans faire énormément de grabuge autour de lui.
Car en effet, tout portait à croire que l'assassin avait été on ne peut plus expéditif.
L'envie impatiente de mettre la main sur le faussaire, lui lutinait l'échine, tandis que son esprit
observait le résultat dans un regard tout à fait placide et inflexible
une légère crispation des mâchoires, tout du moins pouvait trahir cette anticipation latente que procure
l'inopiné d'une traque.

Posant un genoux à terre, il scruta des yeux de plus près la prétendue scène de combat
et son regard percuta en avisant de ça et là de minuscules ressacs de graines qui jonchaient
le sol glèbe du jardinet.
Soucieux, il les identifia rapidement comme des graines de tripédus.
Un fruit qui ne poussait essentiellement que par de là les frontières asmodiennes de Morheim
plus précisément dans les régions fertiles environnantes de la falaise de la lave rouge
un endroit dangereux pour les visiteurs inopportun, s'il n'en était.

Une lueur d’intérêt vrilla dans son regard azuré, tandis qu'il paraissait examiner froidement
entre son index et son pouce l'un des fragments de graines.

Spoiler:


Certaines questions trouvaient désormais leurs réponses
Il n'avait pas perdu de ces habitudes mentales dont il pensait s'être privé avec le temps, une manière de passer les faits au crible et de les assembler dans un postulat cohérent. Une formation qui permettait à l'esprit d'emprunter des raccourcis pour aboutir à des conclusions qui n'était pas de simples conjectures.
Dans le cas présent, il tira une hypothèse plausible en reliant un élément à un autre tout en se basant sur la simple observation de ces graines pour brosser le tableau inévitable que présentaient les faits :

Bras armé d'une silhouette plus importante qui refusait de se salir les mains
ou bien simple mercenaire sous contrat, le meurtrier avait eu quoi qu'il en soit pour consigne de laisser trainer sur place les armes d'un bouc émissaire.
- Qui poireaute à présent dans les geôles du Sanctum, Songea t'il.
L'attaque avait été effectuée promptement, et sans bavure.
L'utilisation des graines de Tripédus confirmait toute la précaution rassemblée pour prévenir illico toute initiative de la cible, ensuite, le poignard avait surement du se glisser comme une lettre à la poste dans le corps rendu inerte.
Le meurtrier ; qui s'était montré d'une efficacité redoutable, appartenait d'après toute vraisemblance, au métier furtif des éclaireurs, l'entaille, précise et net, signalait sans mentir la marque d'une dague, le coup avait été de surcroît, trop discret, subtil et méticuleux pour être exécuté de la main d'un guerrier, et trop habile au fait des armes pour provenir de l’œuvre d'un mage.

Demeurait à connaître désormais le mobile du fantassin.


Spoiler:

Il se saisit d'un cristal sertis de facture artisanal, extrait parmi les minerai flottants présents dans certaines régions de l'archipel.
L'ancien contrebandier n'ignorait pas que ces roches mystérieuses étaient en réalité des vestiges du Temple sacré de Zumion, et connaissait leur bienfait en matière de récepteurs de source éthérée.
Ce type de cristaux lui permettait de localiser sans peine des émanations d'Éther dans un lieu donné.
Il en avait modifié leurs propriétés avec des pierre de mana, de sorte à leur offrir une pâleur dorée lorsqu'une forte réminiscence d'essence vital présentait ses effluves dans les environs.
Il parcourut l'ensemble du manoir lentement en pointant le cristal dans une paume , tandis que d'une autre main
Cinq doigts puissants restaient ployés sur la hampe de son épée; le contact lisse du frêne du manche évoquait dans sa main gauche le touché satiné d'une peau de femme.




Dans l'entrelacement d'une pièce plutôt adéquate pour dissimuler un objet de valeur, une étincelle se manifesta, comme en réponse aux fluctuations dorés dans sa paume droite. Une expression énigmatique s'étira sur le visage du mercenaire.


Il quitta les lieux quelque temps plus tard avec en main, un morceau de parchemin semblable à une carte scellée par une énigme sous la forme d'une charade, qu'il se ferait fort de déchiffrer.
Citation :


HRP : A la suite de ce sujet peuvent être ajouté des textes par les participants, ou à loisir par qui le souhaite Wink
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Elysius Belaguez
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MessageSujet: Re: [ Prologues ]   [ Prologues ] Icon_minitimeDim 7 Aoû 2011 - 20:30



Durant ses présences usités en capital, il demeurait une personnalité difficile à cerner.
Il semblait passer pour, qui du courtisan avenant au sourire ironique qui semblait en suggérer toujours davantage.
Un sourire auquel certaines avaient déjà pu s'essayer.
Qui du parfait homme de guerre au regard bleu et dur forgé par les années, auquel se valait un verve tout aussi tranchant et direct.
Qui de la silhouette d'un grand type sombre, cynique et à la fois indubitablement dangereux.

Jusqu'à présent, d'aucun semblait pouvoir se figurer un tableau clair de l'homme qui vous laissait un après gout pantois.

[ Prologues ] Sans_t10

Sa longue silhouette s'immobilisait devant les poternes d'acier qu'encadraient les lourds battants des geôles du Sanctum. Il levait un parchemin gravé dans un bref mouvement, les deux vigies postées à l'entrée écartaient les espadons croisés devant son passage.

Il était entré en possession du premier artefact après avoir exploré les caveaux séculaires que dissimulaient les sables d'Eltnen depuis le grand cataclysme.
Se rendant pour porter au clair les points d'ombres de cette intrigue, il entendait obtenir ses renseignements d'une manière ou d'une autre.
A commencer par le sous geôlier chef de la prison , un vieil homme voûté qui s'était présenté à lui sous le nom de Rolph séraphin, et qui avait chargé les garde de s'enquérir de ses armes en jurant ses grands dieux qu'il n'accomplissait là que les règles formelles du protocole. N'en déplaisait toutefois pas moins au mercenaire :
- « Assurez vous que je les retrouve à ma sortie ou il vous en cuira. »
lachait-il aux gardes dans une mine entendue, qui n'osèrent le fouiller davantage après le regard torve que l'homme leur renvoyait.

Le geôlier le conduisait le long des couloirs jonché de cellules :
- « Je vois bien que vous vous demandez à quoi rime un nom pareil, avait commencé par jacasser ce dernier.
Il vient de loin ça, c'est la pure vérité. Je ne suis pas du genre à plastronner, mais j'en ai pas moins une goutte de sang séraphin dans les veines messire.
Il y a un empyréen dans mes ascendants. Mon père m'a raconté la bagatelle quand je n'était encore qu'un petit boud de chou...»

Le petit boud de quoi que soit qu'il avait pu être ne s'était manifestement pas embellis avec les années. Rolph Séraphin était un individu fébrile aux mains nerveuses il aurait pus parvenir à peser dans les vingt-cingt livres, mais à la condition formelle d’être trempé jusqu'à l'os et revêtu de mailles. Sur son crane tavelé que la moitié des cheveux avait déserté se bataillaient encore quelques houppettes blanches éparses. Sans menton digne de ce nom, sa langue était pourtant bien pendue, physionomie que la proéminence de la pomme plantée en travers de sa gorge achevait de broder le portrait inepte.

- « ... et c'est de la sorte en tout cas que je me trouve porteur d'un brin de sang plus que noble, si vous voulez mon avis » il ponctuait toujours sa dithyrambe versée aux nouveau visiteur par ce trait qu'il estimait d'esprit, faute de pouvoir jacasser tout son soûl dans les oreilles des détenus.
- « Sur. Même que j'ai bien failli te confondre avec Baizel lui même.
S'était mis à répliquer le mercenaire, le vieux daeva avait plus de chances de descendre de quelconque maisonnée obscure de négociants qu'autre chose.
- «Toujours est il que j'ai des préoccupations plus urgentes que ton éventuel lignage.»
Le sous geôlier en chef s'inclina.
- «Vous évoquez sans doute là le geôlier disparu.»
- « Entre autres.»
- « Orgon, trouva t'il à spécifier. Un sous-geôlier chargé du troisième niveau, celui des cellule plus au fond messire.»
- « Parle moi de lui. »
- « Mal tenu, mal rasé, vulgaire de parler. Je ne pouvais pas le souffrir, c'est vrai, je dois le reconnaître. Orgon faisait déjà partie des meubles quand je suis moi-même arrivé, voilà plus d'une paire de décennies. Il devait son poste à ses connaissances au gouvernement. Il était rarement là, ça faut bien le savoir. J'en ai fait état dans mes rapports, messire. Ça, sur et certain que je l'ai fait, vous avez ma parole, celle d'un homme qui a du sang royal.

«Mentionne moi une nouvelle fois ton sang royal, et je risque fortement de t'en faire pisser pas mal, songea le mercenaire.
- « Ces rapports, qui est-ce qui les a eus sous les yeux.»
- « Certains étaient adressés à la garde. Tous aux Ars Magna et au seigneur Lavirintos, tel a toujours été l'usage par chez nous messire. »
Le vieil homme se gratta le nez « Orgon était ici quand la nécessité s'en faisait sentir, messire. Ça, faut le dire. Les cellules noires comme on les appelles, celles du fond ne servaient pas beaucoup. Moi, je suis le sous-geôlier chef. Je suis au dessus des sous-geoliers. Ma tache est de tenir les comptes. Si messire avait envie de se pencher sur mes livres, il constaterait que tous les chiffres sont exacts.»
Il s'était alors mis à consulter le grand registre relié de cuir largement étalé devant lui.

Le mercenaire commençait à s'agacer d'entendre l'autre lui piaffer ces "messire" qui lui évoquaient un flot de souvenirs anciens.

- «  Pour le moment, nous avons quelques prisonniers au premier niveau qui passeront seulement la nuit ici messire, et deux autres au deuxième niveau : une sorcière féllée qui aurait tenté de foutre le feu aux quais à ce qui paraît, allez savoir comment. et un autre type qui à été arrêté pour meurtre aparement, le malin aurait laissé traîner ses armes sur les lieux, notez que les comptes sont précis messire » il indiqua du boud du doigt:
« j'ai rédigé un mot dans chacun de mes rapports, vous pouvez être bien tranquille la dessus.»

- « Je veux interroger ces deux derniers.»
Le sous-geolier chef cessa de tailler sa plume et releva des yeux ahuris vers le mercenaire :
- « Les interroger, messire ?»

Son interlocuteur fronça le sourcil sans le quitter des yeux, tandis que le geôlier se surpris à songer:
voilà ce qui s'appelle une mine dangereuse s'il m'est jamais arrivé d'en voir, parbleu.
Quand il déglutit, la pomme qu'il avait en travers du gosier monta puis redescendit.
- « Oui, messire, oh ça, très bien, seulement.... Libre à messire d'interroger qui il lui plaît, c'est vrai. Mais... s'il m'est permis de me montrer si hardi, messire ne peut procéder ainsi sans l'autorisation signée des autorités..»

- « Ceci prétend que je peux. » Le mercenaire tapota doucement d'un doigt la poignée d'une dague dissimulée sur le port de sa ceinture.
« La question étant : me faudra-t'il enjamber ton cadavre.»
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