[Background] Astrelianna : Semence de la folie...

Citation :

Raport de patrouille du lieutenant Fraédryck, garnison de Verteron

En ce jour, lors de notre patrouille dans la province avoisinant la citadelle, nous avons été alerté par des cris provenant d'une zone non loin de la notre. Nous nous sommes précipité mais il était trop tard: deux corps gisaient au sol, celui de deux femmes, l'une d'elle, la plus jeune, était encore en vie.

Après une rapide étude de la situation il s'avère que les deux femmes ont été attaqués, torturer puis l'une d'entre-elle décapitée, de toute apparence la plus jeune à éviter le même sort grâce à ces cris qui nous ont allertés.

La femme encore en vie, la fille, agée d'une dizaine d'années tout au plus à subi une terrible brûlure au niveau du visage, des soins lui ont été prodigué pas notre soigneur, l'odeur est horrible autour d'elle, certains de mes hommes se sont écartés ne supportant pas cela. Elle est lové sur elle même en catatonie.

Cette fille tenais dans ses bras la tête de l'autre jeune femme, agée elle, d'une vingtaine d'années, ils nous a été impossible de lui faire lâché son étreinte autour de cette tête, nous sommes dans l'obligation de l'amener à la citadelle avec. Celui qui a essayer de dégager la tête s'est retrouver subitement les mains en feu. Je dirais que cette fille à des disposition pour la manipulation de l'Ether mais si son cas ne s'arrange pas il faudra la tuer.

Dès notre retour, j'enverrais la fille au soins des prêtres et la dépouille de la femme recevra une sépulture décente.

Une année s'était passée depuis cette découverte, une année de cris, de pleure, en proie à de vives douleurs plus psychologique que physique...

Les prêtres de Verteron avaient soignés mes blessures, enfin ils avaient essayé, à par faire repousser un oeil là où il n'y en avait plus, pour le reste...cette année, je l'ai vécue en fantôme, mon esprit perdus dans les remous de ma folie. Il leur a fallu 7 jour pour me faire enfin lâcher prise sur grande soeur, Eleonara, j'ai essayé de protéger ton visage mais ils me l'ont pris comme celui qui a prit ta vie....

Ils ont statué longtemps sur mon sort, certains pensant qu'il serait préférable de m'ôter la vie car je représentais une menace dans mon état, d'autre se refusaient à me tuer, car soit-disant j'avais déjà beaucoup trop souffert et qu'il serat injuste et immorale de ne pas me laisser la chance de m'en sortir. De ce fait, durant une année complête j'errais dans mes délires hystériques, hurlante la nuit, me prostrant dans un coin le jour, brûlant quiconque s'approchais trop de moi. D'ailleur, c'était étrange cette sentation, c'était comme si un torrent coulait en moi, que j'en canalisais une partie pour la modeler et l'envoyer contre eux. Mais étais-ce bien moi ou seulement un échos de ma folie?

Une année à passé où, durant laquelle ils m'ont prodiguer des soins afin de faire disparaître ces marques, sans aucuns résultats, sur mon visage, mon visage? A chaque fois que j'avais l'occasion "d'admirer" mon visage, j'avais l'impression qu'il n'était pas le mien, comme si mon être tout entier l'avait renier pour mieux s'en défaire mais...c'était impossible, il était là, il était moi!

Une année s'était écoulé avant que je ne puisse sortir de cette enfer de folie qu'était devenu mon esprit, demandant à chaques minutes passée où se trouvait grande soeur, je n'avais pas accepter sa mort et un peu plus chaques jours je m'âbimais dans les méandres de ma folie dès lors que l'on me disait qu'elle n'était plus.

Une année est révolue alors que pour la première fois je m'éveilla, plus une rennaissance dira-t-on suite au cri bestial, inhumain que je poussais ce matin-là de ma première année sans grande soeur à mes côtés. Je m'extirpais des miasmes de mon esprit engluanti de cette folie sombre dans laquelle j'avais prit pied depuis un an maintenant, quitter cet état fut une révélation pour moi, synonyme de douleur, retrouvant un corps qui n'avait presque plus servir pendant cette année, affaiblit, amaigrit...Et quand pour la première fois je me regardais dans un miroir, ce visage, dualité de la blancheur maculée de ma peau face à la noirceur des chairs calcinées, les cris sortirent au fur et à mesure que mon esprit émergea, ma folie était née...