Un journal, d'un jeune Daeva

Un dredgion, vaisseau immense des Balaurs, crains par les Elyséens comme par les Asmodiens …

Comment ils c'étaient retrouvés dedans ? Cela n'avais plus d'importance, il combattait aux côtés de sa jumelle, d'un groupe d'Elyséen, même aux côtés d'Asmodiens, la haine des deux peuples étant suspendue tant les Balaurs les assaillaient.

Unis avec Aoife, leurs sens ce mêlaient, alors qu'il parait une lame pointée vers son aimée, elle brûlais un Balaur chargeant sur lui.

Le duo était intouchable, le cercle des combattant était parfait, mais une erreur arrivas. Une flèche asmodienne venait de transpercer un allié d'Elyséa, ce dernier tombant sur le sol, non pas sous un coup d'un Balaur mais sous une flèche d'un combattant.

L'incompréhension fus vite son effet, les Elyséens ce retournaient contre les Asmodiens, nous comptions sur deux fronts, l'un contre ces dragons, l'autre contre ceux qui ce battaient à nos côtés il y a à peine deux minutes.

Les hommes tombèrent un par un, les Balaurs prirent l'avantage, il avait beau ne faire qu'un avec Aoife, ça ne suffisait plus.


Le groupe était scindé, divisé, ils étaient cernés. Alors que certains purent prendre la fuite, d'autres tombèrent bloqués. Il regardas par les yeux d'aoife, les siens … Oui, il y avais une sortie possible là bas ! Bloqué par un groupe de Balaurs chargeant cependant.

Il fallait dégager le passage, s'ils arrivaient sur Aoife, elle pourrais être touchée …

Achevant un Balaur, il fonças armes en main dans le groupe arrivant, ne comprenant pas ce qu'aoife lui crie, ne cessant de partager ses pensées.

Le sourire de l'enfant avais disparus, son regard décidé regardant toute faiblesse, ses mains empoignant fermement ses lames tranchant le vent, chaque coup qu'il portait fessait tomber un ennemis.

Ce frayant un passage dans le sang, il ne s'interrompit qu'en voyant par les sens de sa jumelle une seconde vague arrivant sur elle, du côté opposé.

Il n'allais pas déjà abandonner la bataille, il ce dirigeas dans un torrent de lames droit vers le nouveau groupe, s'enfonçant dans la masse, marchant sur les crânes de ceux sur son chemin.

Oui … Aoife aurais besoin d'au moins une diversion, après tout il ne risquais rien en tant qu'esprit, il fallait la protéger, et il y arriverais. Il sentit une main sur son bras. Non, pas sur son bras, sur celui de sa jumelle. Un Asmodien la tirais vers une nacelle dont le passage était libre, elle avais beau appeler Nilistan, il serais trop dangereux de revenir sur ses pas. Il la rejoindrais avant qu'elle ne parte.

Voulant regarder le visage de celui entrainant celle qu'il doit protéger, il sentit une lame lui transpercer le ventre. Non … C'étais impossible … Il était un esprit, il savais gérer sa consistance, la douleur ne doit être réelle … Cette douleur été pourtant partagée. Le cris d'Aoife surplombas le choc des lames, la douleur du jeune assassin était sienne.

Il avais mal, son éther s'envolait pour disparaître, mais il devais tenir encore un peut … Juste le temps qu'Aoife sois dans le sas … Il résistas, ses lames tranchant, parant, le temps été bon, Aoife été dans le sas … Il tentas de la rejoindre, mais il n'y arrivais pas. Pourquoi ?! Le lien devrais fonctionner ! Le sas ce refermas, il sentit peut à peut s'éloigner les pensées, les sentiments, les sens d'Aoife, pour ne plus les ressentir du tout …

Inattentif, une lame entaillas sa joue. Non, il n'arrivais plus, le drana avais coupé le lien …
Aoife était sauvée, elle retournerais bientôt à Sanctum, mais lui resterais ici. Sa mission était terminée …

Un coup l'envoyas sur le sol, dos contre terre. Il allais mourir. La mort lui était pourtant impossible, mais il allais tout de même y succomber.
Un Balaur triomphant levas sa lame pour achever le dernier survivant. Les yeux de Nilistan la fixaient, perdus dans ses pensées. Il revis Aoife, son sourire, son rire. Oui, elle vivras.

La lame descend, allant terminer sa tache. Mais il ne sentait plus rien. Il avais froid. Il fessait noir... Ou été t'il ?




Une légère brise caresse sa peau, un chant familier d'oiseaux arrive à ses oreilles, une fine tige lui caresse la joue ...

AOIFFFEEE ????!!!!

Il ce redresse dans un sursaut, ses yeux s'ouvrant brusquement, la lumière l'aveuglant.
Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il peux de nouveau regarder, sentir, écouter. Il était sur une sorte d'ïlot, quelques arbres l'entourait. Des poissons d'éther glissant dans les flux, le ruissellement de l'eau berce ses oreilles.

Mais il est seul. Aoife n'est pas à ses côtés, elle n'est pas là ou il regarde. Pire encore, il ne la sent plus, il ne vois plus par ses yeux, ne pense plus avec elle, ne partage plus son esprit. Il est seul, il ce sent seul...

Est-ce cela un paradis ? Les descriptions s'y approchent, mais il ne peux être véritablement heureux sans elle. Est-ce que tout ceci était un cauchemar ? Mais jusque où remonte ce rêve ? Aoife ne serais que le fruit de son imagination ? Il ne peux supporter cette idée. Non, non, c'est impossible.

Le lien, pourtant, il ne le ressent plus … Il doit y avoir une raison. Il ce souviens d'un dredgion … Mais tout est flou, il n'avais pas été manger une glace avec sa jumelle après sa ?

Calme toi … réfléchir … Oui, un village, je vais aller demander là bas !

Il ce dirige alors vers le village proche, où il demande s'ils ont vus celle qu'il décrit. La réponse ne ce fait pas attendre, ils l'ont vus, et seulement quelques minutes avant !

Il ce précipite à la sortie du village, secouant un pauvre garde comme un prunier tandis qu'il tente de montrer que la recherchée n'est qu'à sa droite.

C'est en suivant le doigt qu'il là vis. Aoife était là, assise sur un ponton, un homme masqué à ses côtés. Elle était là, mais il n'y avais plus le lien … Le Drana l'avais tué, les avaient séparés … Pour Nilistan ça ne fessait que quelques heures, mais il a fallut un mois pour qu'il réapparaisse.

Nilistan est au lyceum, assis à côté d'une porte lourdement gardée. Seul si ce n'est que des clercs de guerres postés.

L'assassin dans sa tenue noire, lames aux gants, armes dans le dos, est replié sur lui même, son front posé sur ses jambes. Son visage caché, les larmes coulent sur ses joues blanches dans des pleurs muets.

Je suis inutile ... Totalement inutile.

Il restait là, des heures durant. Dormant, mangeant parfois quelques bouchées, son estomac n'acceptant pas grand chose.
Il ne pouvais aller dans sa chambre, lui tenir la main, lui montrer qu'il est là pour elle. On lui refusait l'accès et il ne comprenais pas pourquoi. Il avais pourtant vécus lié à son corps, son esprit ... Il a passé plus de temps avec que quiconque autre ... Et pourtant, on lui refusait l'accès. Il ne pouvais voir sa raison d'être.
Nilistan ce sent inutile. Il ne peux l'aider maintenant et il n'a pas sus empêcher que le chasseur la prenne. Il ce setait déjà impuissant face aux voix, maintenant il ce le sent autant physiquement.
Il ne peux rien faire d'autre qu'attendre qu'elle aille mieux, ne ce privant pas de ce plaindre qu'elle devrais déjà être guérie s'ils étaient si compétents, ces clercs.



Trop de choses en si peut de temps ... A peine revenus à la vie, il doit affronter un mois qui à avancé sans lui, Aoife avais eus le temps de ne plus l'attendre, de ce faire de nouvelles connaissances, de ne plus avoir besoin de lui.
Le lien qui les reliais n'étais même plus présent, ce lien qui les as accompagné durant tant de mois, avec lequel ils partageaient la moindre sensation, un sourire comme une larme.
Elle avais eus le temps de ce faire de nouvelles connaissances, de ce trouver une nouvelle famille. Il devais subir un mois de changements en l'espace de quelques minutes pour lui.
Sa protégée avais eus le temps de vivre sans lui, ce qui n'étais pas son cas.
Il devais changer pour elle, pour être accepté par son entourage, apprendre, renoncer à sa totale liberté. Il le faisait, pour elle. Il ne voulais pas la perdre, il souhaitais son sourire, qu'elle sois simplement heureuse.

Il n'as pas fallu longtemps pour que de nouveaux ennuis apparaissent, toujours et encore. Mais cette fois, il été impuissant. Il subissant de voir celle qu'il aime ce faire attaquer mentalement et maintenant il est inutile physiquement.
C'est bien trop ... Il ne le supportait plus.
Il pleure d'impuissance, de frustration, de chagrin. Il voulais disparaitre, a jamais. Aoife n'a plus besoin de lui et il deviens un poids en voulant la protéger de tout. Il veux disparaitre ... Mais il avais fait une promesse et ce refusait de l'abandonner. La promesse de toujours être là pour elle, de tout faire pour l'aider, la protéger.

Avec honte dans le peut qu'il dormait, il rêvais de repos. D'un simple repos, son aimée n'apparaissant pas à chaque fois, il s'en voulait. D'autres fois, il rêvais d'aventure avec sa protégée. Les ennuis estompés, la laissant faire son rêve d'aventurière et l'accompagnant, la voyant heureuse. Ces rares rêves étaient agréables ... Quand il ne laissaient place aux cauchemars, sa mort, la vision de Vän, la disparition d'aoife ...

Sa souffrance laisse place à la rage, tapant le sol d'un coup sec, jurant contre ce chasseur. Il allais le traquer, sans répit, le traquer à n'en plus finir, ce n'est plus Aoife qui serais la victime mais le chasseur. Il allais lui faire connaitre la peur, sa rage, personne ne touche à son aimée sans en payer le prix fort.

La rage envolée, le chagrin la remplace de nouveau, les larmes revenant. Il ce sent seul. Seul et inutile. Il ne le supporte pas, il ne le supporte plus.

Il avais pus voir Aoife, enfin ... Elle était mal, mais Gutts vins pour lui retirer cette voix, son principal tourment.
Gutts avais d'ailleurs eus un bel accueil, le cousin d'Aoife ayant cherché ses parents, Nilistan à leur côtés, prêts à ce battre malgré l'escorte de templier, le combat n'eus pas lieux. Il n'avais pas eus de mauvaise intention ... Mais le jeune assassin restait prudent.

Aoife allais beaucoup mieux ... Enfin. Elle souriais à nouveau, elle riait, pour le plus grand bonheur de Nili. Il souffrait de la voir ainsi attaquée, mais même malgré la disparition de son principal tourment, il lui en restait. Encore, un second, plus discret, plus faible à en paraitre invisible mais présent. Ce n'étais pas finit, mais le plus difficile avais l'air d'être passé.

Sa protégée était cependant consignée maintenant dans sa chambre, ne pouvant sortir qu'avec un garde armé de seringues ... Prévention qu'ils disent ...

Il continuais à dormir prêt de la chambre, revenant à chaque fois qu'il ce faisait jeter par cette pauvre secrétaire. Heureusement que ce n'étais pas toujours la même.
L'assassin resterais toujours auprès de son aimée, même s'il ce permettait maintenant de partir s'entrainer sous l'aide de ses mentors.

Un apprentissage avançant sur la bonne voie, trois mentors, même si aucun n'est dans sa méthode de combat, ils ce complémentaient. Il manquait toujours un mage pour l'aider sur un autre plan que celui du combat physique mais il finirais par le trouver. Il n'avais d'autre choix, il devais savoir protéger Aoife au maximum de ses capacités, qu'importe l'exercice que cela prendras. Il avais d'ailleurs réussit à apprendre la lecture et l'écriture mais le domaine où il étais vraiment doué avec un crayon était le dessin.

A chaque sortie d'entrainement, il passais toujours voir Aoife, mais malgré les visites elle commençais sérieusement à s'ennuyer.


Nilistan retrouve le sourire par celui de sa spiritualiste. Il lui apportas un dessin qu'ils encadrèrent pour le mettre dans la chambre de celle-cis, pour le plus grand sourire du Daeva aux cheveux bleus.
D'un côté il soutiens Aoife, d'un autre il s'occupe de la petite Menali qu'il à recueillit sous son aile et entre deux il s'entraine. Un cycle sans fin, fatiguant, mais il ce doit de le tenir, il ne peux plus ce concentrer uniquement sur sa protégée.

L'assassin sourit, la petite Menali aux cheveux blonds sur les genoux, jouant de ses cheveux, assis devant un couché de soleil.

Allez, on rentre. Au lit ! Et après je retourne dormir au lyceum.

Dernière page écrite de son journal :
Une mèche de ses cheveux bleus est jointe.

Aoife,

Ma jumelle, mon aimée.
Je t'ai fait une promesse qui c'est rompue lors du choix que je t'ai imposé.
Je suis désolé, mais je ne pouvais plus vivre avec l'ombre de ton cousin. J'ai confiance en toi, même si je ne le montre pas assez, tu es la seule personne à qui je me suis confié, dévoilé, et que j'ai tant aimé.

J'ai l'impression d'avoir vécus toutes mes années à tes côtés, et c'est peut être le cas en fait. Tu m'as offert un sourire, de l'aide, un amour partagé et un refuge alors que je n'étais qu'Ether volatile.

Ne prend pas sur toi la faute de mes sacrifices, c'était un choix. J'ai choisit de vivre pour toi, de te protéger, de tout faire pour te rendre heureuse, même si je n'ai pas réussit.

Je ne pourrais continuer sachant que ton cousin reste auprès de toi, je n'ai jamais tant haï ni jalousé une personne qui étais prêt de toi. Je t'aime Aoife, même si ma protection fus rompue par ton choix.

Je n'arrive plus à supporter cela, je me perd en tant de choses. Je vais disparaitre. Tu connait mon passé, tu sais ce que j'ai déjà fait. Je ne meurt pas, je ne m'exile pas, mais je disparrait, peut être pour un temps, peut être pour toujours.

Je vais changer, Nilistan ne seras plus, mais j'ai vécus de merveilleux moments à tes côtés. Peut être me reconnaitras tu, dans ce cas, je te demanderais de ne rien dire, car je ne serais plus le même.

A cette page, une mèche de mes cheveux, j'ai pensé que tu aimerais, peut être, la dernière partie du Nilistan que tu connait, sois avec toi.
Je t'aime Aoife, tu me manqueras. Même si je change, tu reste en moi, tu reste ma jumelle, tu reste celle que j'aime.

Nilistan