[Archives] Recueils de l'Aube et du Crépuscule.

Sur les opinions politiques.

Nous savons finalement peu de choses sur les réelles opinions politiques de Laynar. Il semble lui même tantôt détaché, tantôt à l'oeuvre pour le soutiens d'une expression politique forte au sein de Sanctum. Même si il reste difficile d'affirmer avec certitude quelles furent les véritables implications gouvernementales auquel il ait réellement aspiré, il parrait certain que dès la proclamation de la loi martiale précedent la mise en place des premières elections, Laynar entretiens l'ambiguïté sur la nécessité ou non, de s'affirmer en tant que soutiens d'une eventuelle entité politique. Lui même ecrit un peu plus tard, ironisant sur la complexité des rouages de l'opinion politique personelle au sein de la capitale, en ces temps troublés :

Solae, vient d'être elue gouverneur de notre cité.
Est-elle à ce point providentielles qu'il faille pour un militaire comme moi,
La soutenir, ainsi que sa politique, au nom d'une quelconque amitiée ?
Meilleure est, à mon sens, l'humilité qui m'enjoint à garder la reserve au nom du devoir,
Chose dont devrait s'acquiter tout bon militaire.
Qui n'a jamais été militaire, ne peut comprendre ce que représente le poids du silence.
Nous sommes hommes d'honneur et conscient que nos idée peuvent de par la fonction qui est la notre
Soit déstabiliser le pouvoir en place, soit le conforter au delà des limites raisonnables de la liberté.
Arrivée à ce stade, l'opinion de l'armée devient la première arme contre le peuple.

Extrait du traité politique "Au delà des ruines", Recueils de l'Aube et du Crépuscule, 1er Volume.

Les mots ci dessous sont tiré d'une correspodance tenue entre la prison de Sanctum et des dignitaires de sanctums.


(...) J'ai, de plus, hiers assisté à une réunion sur les possibles évolutions des institutions légales de Sanctum. Je me réjouis qu'il y ait encore de telles initiatives car elles sont la preuve que l'emulation politique n'est pas encore morte dans le coeur des gens de Sanctum et que peuvent encore, avec du temps, renaitre les roses de l'union. Outre les nombreux problèmes de désacord qui ont sans doutes, par le même processus de désunion, miné toute tentative de réussite chez les gouvernements précédents, le fait marquand reste la présence de trois individus de l'armée répondant aux noms d'Argathas, Nesh et Arakel.

Ils ont tres vite quitté la table des négociations considérant que les discutions ne corespondaient pas à leur perception etriquées du service et de la foi.
Service et foi...
Ils ne semblent avoir de l'armée qu'un appercut digne des plus infâmes clichés persuadés que la guerre au nom d'une cause qu'il brandissent comme un étandar résume tous les impératifs de l'insigne. Leur pensée est l'expression même de l'echec de ce qui tend a faire de nous des êtres éclairés. Leur discour est une empreinte d'appel à la haine motivé par une hiérarchisation des races et des groupes sociaux. Ils appuient leur théories sur une vision simpliste d'Aion et dénuée de toute spiritualité, ne requérant de ses enfants, au nom des seigneurs empyréens, qu'obéissance et dicipline. Ce sont des aboyeur de guerre fantasmant sur une fausse idée de l'honneur. Ils ne servent pas les daéva mais au contraire usent de la fiertée absurde de leur insigne pour justifier le caractère déplorable de la jouissance qu'ils tirent de la guerre.

Représentant à mes yeux, tout ce qui déshonnore l'armée, je mets en garde contre toute opportunité que pourraient avoir ces soit disant généraux d'acceder aux plus haute sphère d'influence de nos institutions. Nous sommes, nous autres militaires, destiné non pas à commander la bonne tenue des projets d'aion et de ses enfants, mais bien à les servir avec toute l'humilité et la retenue que requiert notre tâche. La Legion du Ciel Blanc fut coupable d'erreur en faisant passer l'interêt de son identité avant celle des institutions qu'elle devait servir et a par ce fait, fait volé en eclat toute union autour de nos couleurs. L'armée se désagrège laissant la par belle à ceux qui voudraient nous imposer, gens d'arme comme civils, de croire que nous n'existons que pour servir leur idéologie nauséabonde.

J'apelle par ce courrier mes amis de tous bords ainsi que certain de mes ennemis à faire obstacle à leur projet, avec toute la force que doit nous conférer l'honneur de la tâche qui est la notre.


Le capitaine Laynar Eltheniel.